Deutsche Tageszeitung - Le Népal commémore la conquête de l'Annapurna par une expédition française

Publicité Image
Publicité Image
Publicité Image
Publicité Image
Publicité Image

Le Népal commémore la conquête de l'Annapurna par une expédition française


Le Népal commémore la conquête de l'Annapurna par une expédition française
Le Népal commémore la conquête de l'Annapurna par une expédition française / Photo: © AFP/Archives

Maurice Herzog, chef de l'expédition, a réalisé la première ascension de l'Annapurna, atteignant le sommet, qui culmine à 8.091 mètres d'altitude le 3 juin 1950 en compagnie de son compatriote le guide Louis Lachenal. Cette ascension sans oxygène, première conquête d'un sommet de plus de 8.000 mètres, avait fait sensation dans le monde entier.

Publicité Image

Taille du texte:

Le Népal a célébré mardi le 75e anniversaire de la première ascension de l'Annapurna, dixième plus haut sommet du monde, réussie en 1950 par les Français Maurice Herzog et Louis Lachenal, un exploit qui a fait date dans les annales de l'himalayisme, ouvrant la voie aux expéditions ultérieures dans ce pays.

Quelque 200 personnes se sont rassemblées au camp de base mardi pour commémorer cet anniversaire. Elles ont applaudi lorsque les statues dorées d'Herzog, de Lachenal et du guide népalais Sonam Walung Sherpa, membre de l'expédition, ont été dévoilées, et ont enroulé autour de leur cou des écharpes traditionnelles.

"C'est un évènement historique", a déclaré à l'AFP Him Bahadur Gurung, responsable local de la municipalité rurale d'Annapurna.

"Maurice a fait connaître le Népal dans le monde en gravissant l'Annapurna, à une époque où les gens ne savaient pas ... que cela pouvait être une aventure", a-t-il dit.

Des dizaines de personnes ont également participé à un marathon de 42,5 km en descente à partir du camp de base de l'Annapurna.

"Nous sommes reconnaissants à Herzog d'avoir ouvert les portes aux touristes qui ont contribué au développement de notre village", a dit une habitante, Radha Gurung, 40 ans.

Maurice Herzog (1919 - 2012), auteur d'un livre culte, "Annapurna, premier 8000", a décrit son arrivée au sommet comme le point culminant de son existence, même si lui même et les membres de l'expédition ont payé cette conquête au prix fort: gelures, amputations, descente et évacuation dans des conditions éprouvantes.

L'ascension de l'Annapurna est difficile et dangereuse, le taux de mortalité sur ce sommet où sévissent les avalanches étant plus élevé que sur l'Everest.

Depuis cette première, plus de 400 personnes ont atteint le sommet de l'Everest.

A son retour en France, Maurice Herzog avait été fêté comme un héros national.

Trois ans après la conquête de l'Everest, le guide sherpa Tenzing Norgay et le Néo-Zélandais Edmund Hillary avaient atteint pour la première fois le sommet de l'Everest, plus haut sommet du monde.

Maurice Herzog est mort en France en 2012 à l'âge de 93 ans.

(I.Beryonev--DTZ)

En vedette

La vague de chaleur culmine, la fraîcheur arrive lentement par l'ouest

Les autorités ont renouvelé leurs appels à la prudence face à la vague de chaleur qui culmine samedi sur l'ensemble de la France, avec encore 16 départements placés en vigilance orange "canicule" avant un retour très progressif de la fraîcheur par l'ouest dans la soirée.

Au cœur du désert urbain de Lima, l'oasis verte d'une femme des Andes péruviennes

A flanc de colline, dans l'un des quartiers les plus arides et défavorisés de Lima, une oasis de verdure s'étire entre les maisons de brique et les ruelles poussiéreuses. Là où domine la rocaille, une femme originaire des Andes péruviennes a fait naître une forêt.

Le retour prometteur mais fragile du gypaète barbu dans le Vercors

Dans une clairière perchée du Vercors, Spirale ouvre grand son bec et tape le sol, apeuré: ce poussin vautour né en captivité subit les derniers préparatifs avant sa mise en liberté, inconscient de participer au fragile succès du plus vaste programme européen de réintroduction d'espèce, celui des gypaètes barbus.

En Asie centrale, l'espoir d'une paix durable dans les zones frontalières troublées

"Maintenant, tout est calme, les frontières ont été délimitées", constate Amroullo Youssoupov, chauffeur de bus dans une zone frontalière longtemps parmi les plus disputées d'Asie centrale, avant qu'un accord historique entre le Kirghizstan et le Tadjikistan n'apaise la situation.

Taille du texte:

Publicité Image